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8 février 2010 à 4:34 pm #48381chatelain laurentMembre
Depuis un certain nombre d’année, nous rêvions à un kayak «creek» en composite.
Les portages de plusieurs kilomètres avec une coquille en plastique de plus ou moins 20Kg sur le dos…dure..dure, le bateau à plus de 1000 euros qui casse tous les ans et une envie d’un bateau vif, facile et réactif.
Les années passent, mais toujours pas de kayak de creek en composite .
Alors en Avril 2009, après de longues discutions sur les différentes formes existantes, Ludovic et Laurent décident de franchir le pas.
Venez faire un tour sur le site des 2 petits frenchy qui se lachent et laissez nous vos impressions, nous sommes preneurs.
@ bientôt.
Lo8 février 2010 à 4:56 pm #56572vincent ricardMembrebien beau comme bateau, mais avant qu’un autre le demande: solidité à l’impact (frontal et cravate) et abrasion???
8 février 2010 à 5:19 pm #56575chatelain laurentMembreOn a construit le bateau en kevlar, avec une résine époxy top au niveau mécanique et le tout mis sous vide avant que la résine prenne.
La coque à 8 épaisseurs de kevlar en 400g/m2 avec une épaisseur d’environ 8 à 12mm avec les renforts au pointes.
Ludo a sauté sur tous les cailloux de la rivière lors de nos déférents test : le bateau ne bouge pas.
Le pont est en 4 couche du même tissu. Lors de notre 1er bateau nous avions loupé le gelcoat du pont, nous avons testé sa solidité à coup de massette et tapant comme des malade et à notre grand étonnement, pas de casse ni de marque par transparence.
Le problème que nous avions c’était abrasion sur la coque, nous pensons avoir trouvé la solution avec une charge céramique que nous allons incorporer dans le gelcoat.
Nos test sur des échantillons sont prometteurs.
Lo8 février 2010 à 5:30 pm #56573Emrick BlanchetteMembreMalade!
mais..c’est quoi une giclée? :blink:
8 février 2010 à 5:59 pm #56576chatelain laurentMembreune c’est gardé le bateau à plat lorsque tu saute un seuil ou une chute chez les frenchy, comme sur ta photo à droite.
Pour finir de réponde à “karma”, le bateau est super solide à l’impact et pour la cravate nous n’avons pas essayé, mais vus la rigidité du bateau et les matière utilisé, je ne vois pas comment il peut plié.
@+ Lo8 février 2010 à 7:47 pm #56578vincent ricardMembreIci on appele ca un boof, du terme anglais. Au Québec, un gars qui dit qu’il a fait une giclée sur le bord de la lèvre…. ca n’implique pas vraiment le même sport!
Pour le cravatage, c’est qu’un kayak va déformer graduellement beaucoup avant de complètement plier sur le kayakiste. En composite ca va résister et crack… il ne faut pas que le kayak reste à moitié enrouler autour de la roche avec le kayakiste coincé dedans.
Ca demande donc des essais destrcutifs. Je serrais porter à croire que cela est plus solide que le plastique bien sur, mais la coque n,est pas du tout uniforme ce qui peut changer bien des choses. Quand j’aurrai du temps (ce qui n’existe pas) je m’en ferrais bien un!
V
8 février 2010 à 8:04 pm #56579Emrick BlanchetteMembrevince écrit:
Quote:Ici on appele ca un boof, du terme anglais. Au Québec, un gars qui dit qu’il a fait une giclée sur le bord de la lèvre…. ca n’implique pas vraiment le même sport!Ahahahah
Si vous shippez au Qc avec des prix raisonnables je suis preneur^^.
8 février 2010 à 11:07 pm #56580chatelain laurentMembreMerci pour la précision sur le boof, c’est bon de le savoir.
Pour la cravate je pense comme toi, c’est pour cela que le bateau n’est pas construit comme un slalom, les renforts sont placé de manière à formé un “T” à l’avant et l’arrière.
Vu la rigidité et les matériaux utilisé, le plastique pliera bien avant le composite.
Et si tu as le temps (beaucoup de temps), concevoir et construire un boat, c’est vraiment une bonne expérience, mais les gas de la millieu de la construction composite ne te donne pas de conseil, les seules gas qui t’aident son ceux qui non rien à voir avec le kayak, mais tu fais de super rencontre.
Lo8 février 2010 à 11:29 pm #56582chatelain laurentMembreNous allons faire une petite série à partir d’avril, le tarif n’est pas encore bien défini.
Nous allons faire deux finition: 1er prix livré coque nu sans siège , cale pied pour ceux qui en possède déja et la deuxième version tout fini avec cale pied en mousse.
Quel est le tarif d’un slalom kevlar carbon chez vous ?
Lo12 février 2010 à 12:03 pm #56581Félix-Antoine PayetteMembrevince écrit:
Quote:Pour le cravatage, c’est qu’un kayak va déformer graduellement beaucoup avant de complètement plier sur le kayakiste. En composite ca va résister et crack… il ne faut pas que le kayak reste à moitié enrouler autour de la roche avec le kayakiste coincé dedans.V
Vince, tout composite n’est pas pareil. Pour avoir moulé en masse de la fibre de carbone, de carbone/Kevlar et de Kevlar (qu’on appelle aussi Aramide, d’ailleurs), je ne pense pas que ça risque d’arriver. Le carbon a tendance à faire une rupture fragile car les fibres cassent. L’aramide a pour sa part une bien meilleure intégrité structurelle étant donné que, oui, la résine peut casser mais la fibre elle est pratiquement indestructible. Donc dans le pire des cas le bateau va plier mais il ne s’éparpillera pas en miettes dans la rivière.
J’ai par contre une question. Le pont du bateau est fait moins résistant que la coque, ce qui a une certaine logique. Par contre, est-il assez résistant pour supporter la pression causée par la l’eau ?On peut assez facilement imaginer une cravate où le pagayeur a les fesses accotées sur la roche et que le courant pousse sur le pont, mais il y a aussi le cas où le pagayeur se fait pousser sur 2 roches et chavire du côté aval, entres les roches.
Je serais curieux de voir un vrai test de résistance à la pression instrumenté et tout. Reste que le concept est très intéressant. Bravo !
F/lix
12 février 2010 à 12:50 pm #56603vincent ricardMembreF/lix répond en partie à mes intérogations, mais je vois plus le fait que le kayak à un joint entre les 2 coques où les fibres s’arrêtent, disconnuïté, donc point faible. Aussi solide que la fibre peut être, ca dépend comment c fait.
V12 février 2010 à 2:47 pm #56604chatelain laurentMembreNous avons une réflexion similaire lors du placement des renforts sur le pont.
Il est construit en 4 couches de 400g/m2 + renforts en forme de T (le haut du T part de l’hiloire vers pointe) de 20 cm de large x 6 couches : soit un total de 10 couches en 400g/m2 d’une épaisseur d’environ 1cm.
De plus nous avons pris beaucoup de soin à choisir la résine époxy, nous nous sommes arrêter sur un résine à très hautes performances thermomécaniques.
Module en traction / flexion en traction : 4000 MPa / flexion : 3800 MPa
Résistance maxi en traction / flexion en traction : 80 MPa / flexion :140 MPa
De plus les 4 couches d’aramide sont croisé dans le sens de la longeur, largeur et les diagonales pour une résistance.
Moi aussi je serais curieux de voir un vrai test de résistance à la pression instrumenté, mais comment faire?
Si tu peux nous aider, je te remercie par avance.
Lo12 février 2010 à 3:08 pm #56605chatelain laurentMembreLe principe de la construction est un “one shot”, c’est à dire qu’il est assemblé est mis sous vide avant que la résine polymérise.
Il n’y a pas de bande de raccord comme une construction classique. De plus nous avons pas le problème de répartition d’épaisseur que peu avoir un polyet car notre épaisseur est constante et que le vide plaque et compresse les couches de manière uniforme ainsi que les bulles d’air. Alors que sur une construction classique le bateau est assemblé après polymérisation par une bande de soudure d’environ 300g/m2 et pas sous vide.
Pour ma part je ne crois pas qu’il y est un point de faiblesse à ce niveau la.
Pae contre nous travaillons sur les bosses pour placer un insert inox dans la construction, car dans les premiers boat nous n’en n’avions pas mis et c’était un point de faiblesse. Dans la près série de nous construirons au printemps nous placerons une chandelle mousse comme sur les polyet pour rassurer.
Merci pour toutes ces remarques qui nous font avancer.
Lo14 février 2010 à 2:42 pm #56574Félix-Antoine PayetteMembreIntéressant !
Je ne me souviens plus quelle résine nous on utilisait (aussi de la haute performance) mais je te fais confiance là-dessus ! Par contre, je me demandais si, au moment de mettre le tout sous vide, vous absorbez l’excédent de résine dans un linge quelconque ou si la résine est préalablementdosée exactement ? Ça peut influencer le poids et aussi l’uniformité de la production.
Aussi, je me demandais comment vous faites pour mouler le kayak “one shot”… J’imagine que vous n’utilisez pas un moule positif, alors ce serait un moule négatif avec simplement un alon gonflé à l’intérieur ? Ou c’est vraiment mis sous vide quand même ? Remarque, c’est peut-être de l’info confidentielle que tu ne veux pas mettre sur le forum, je peux comprendre !
Pour le renfort en T, je crois bien voir comment il est fait. De notre côté, on avait travaillé à mouler des raidisseurs en U (plus larges que hauts) pour augmenter l’inertie de section et limiter le nombre de couches de fibre, donc le poids. Mais c’est pas évident d’avoir un résultat super concluant, à moins de le faire à part préalablement et de l’intégrer entre 2 couches de fibres plus tard (ce qui n’était pas possible pour nous.
Au niveau des tests de résistance, c’était quand même pas trop compliqué pour nous étant donné qu’on était à l’université et que l’accès à l’équipement était assez facile. On avait mis nos échantillons d’ailes sous une presse hydraulique instrumentée avec une cellule de charge reliée et à un système d’acquisition de données pour mesurer et enregistrer à la fois la force appliquée et le déplacement. Dans votre cas je testerais au moins deux configurations. J’insérerais en premier lieu entre le bateau et la cellule de charge une feuille d’acier (ou autre) arrondie pour simuler une belle roche bien ronde. La force sera ainsi bien répartie. Ensuite, je ferais une variante avec une tôle similaire mais comportant des arêtes vives, comme sur les vraies roches rarement parfaitement lisses. Ça pourra créer des concentrations de contraintes locales et peut-être même déchirer la fibre. Après le test, il vous resterait juste à approximer quelles sont les charges vues par en kayak en train de cravater sur une roche. Facile, non ?
En cherchant un peu, je suis sûr que vous allez trouver une université prête à vous fournir un peu de temps et ses installations en échange d’un bonne visibilité dans le journal régional si votre prototype fonctionne bien.
Bonne chance,
Félix
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