Un nouveau boust pour l’hydro-électricité!

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  • #49239
    julien
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    Salut tout le monde,
    je me suis rendu compte que l’arrivée des voitures électriques est pour très bientôt(fin 2011). Sans vouloir faire de moi un philosophe, cela a soulevé quelques craintes.

    Malgré que j’attends la sortie de ses voitures au Canada depuis longtemps, je suis quand même inquiet face à l’avenir de nos rivières. Si ces voitures ont le succès espéré, la consommation d’électricité s’en trouvera nettement augmentée. Surtout si on considère notre bon goût pour la surconsommation. Je crois que vous me voyez venir. Le combat pour la préservation de nos rivières contre hydroquébec est déjà très difficile et, si en plus la consommation augmente, la situation ne peut qu’empirer. Hydroquébec cherche toujours à augmenter ses revenus et la construction de nouveaux barrages pour alimenter des voitures à 0 émissions n’est qu’une trop bonne excuse!

    Bien sûr la solution est bien simple. Si nous ne voulons pas construire de nouveaux barrages malgré l’augmentation de la consommation de l’hydroélectricité, nous devrons diminuer ou même arrêter son exportation aux États-Unis et dans le reste du Canada. Mais, de façon réaliste, qui a plus de chances de gagner cette bataille, la beauté de la nature ou l’odeur du CASH? Malheureusement, je crois déjà connaître la réponse mais j’espère me tromper.

    Je ne peux qu’espérer qu’en temps venu nous serrons assez nombreux pour faire valoir la beauté et l’importance de nos rivières et renverser la vapeur sur la façon dont on les a traité les dernières décennies.

    Si vous avez un opinion plus optimiste je serais heureux de la lire. nissan_leaf.jpg nissan_leaf.jpg

    #61359

    Le combat de que nous poursuivons afin de protéger la rivière Jacques-Cartier se poursuit. Je vous fais parvenir un article du Journal le Devoir paru samedi le 26 février.
    En passant, si le projet se concrétise, il y aura un gros 5 m³/sec de débit réservé dans le rapide, un débit à peine suffisant pour faire descendre un petit canard flottant.

    Bonne lecture!

    Minicentrale sur la rivière Jacques-Cartier – Shannon aurait à passer par le BAPE
    Louis-Gilles Francoeur 26 février 2011

    Si le projet de minicentrale de la municipalité de Shannon dans la rivière Jacques-Cartier se dote d’un réservoir de 220 000 m2, il devra faire l’objet d’une étude d’impacts et d’une évaluation publique par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

    C’est ce qu’a confirmé hier au Devoir Gilles Brunet, le directeur des évaluations environnementales en milieu hydrique au ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) au cours d’une entrevue téléphonique. M. Brunet était invité à réagir à divers écrits de différents fonctionnaires qui ont fourni des informations visiblement incomplètes ou contradictoires à des citoyens, notamment à la Fondation Rivières.

    Même si cette minicentrale hydroélectrique, dont la municipalité souhaite l’entrée en fonction dès 2013, n’a qu’une puissance de 3,3 mégawatts (MW), elle risque de déclencher le grand jeu, plus long et plus coûteux, de l’étude d’impacts et de l’audience publique parce que la taille de son réservoir — ou bief amont — dépassera le seuil déclencheur prévu par la réglementation, soit 50 000 m2.

    Cette semaine lors d’une assemblée publique tenue par la municipalité et son consultant, la firme BPR, on a affirmé que le réservoir du projet aura une superficie de 220 000 km2. Personne n’aurait toutefois indiqué aux citoyens que ce projet, un des treize retenus par Hydro-Québec l’été dernier, devrait passer l’étape des audiences publiques et exiger préalablement la réalisation d’une étude d’impacts environnementaux, d’autant plus que le barrage et la centrale vont se retrouver dans la rivière à saumons la plus au sud du Québec, qui donne son nom au parc national de la Jacques-Cartier.

    Cette semaine, la Fondation Rivières a écrit au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, pour lui souligner que ce projet devrait commander une étude d’impacts et une audience, mais qu’on semblait à Shannon vouloir taire cet aspect des coûts à la population. La Fondation avait été informée que le cheminement du projet serait tranché uniquement quand le ministère aura en main les plans et devis. Un responsable de l’accès à l’information avait même écrit à une citoyenne que le formulaire requis pour les «avis de projet» ne devait être rempli que si la centrale affichait une puissance supérieure à 5 MW, ce qui est un seul des quatre déclencheurs de la procédure d’audience.

    Ces fonctionnaires sont mal informés de la procédure, a précisé au Devoir Gilles Brunet. Dès qu’un projet fait l’objet d’un avis de projet, précise-t-il en entrevue, la direction régionale ou la direction centrale des évaluations environnementales posent toutes les questions permettant de savoir immédiatement s’il dépasse l’un ou l’autre des quatre critères susceptibles de l’envoyer dans la voie de l’audience publique. Pour emprunter cette voie, plus exigeante en raison d’impacts plus lourds, un projet doit soit avoir soit une puissance installée de plus de 5 MW, soit un bief amont de plus de 50 000 m2, soit modifier la rive et le cours d’eau sur plus de 300 mètres linéaires ou sur une superficie de plus de 5000 mètres carrés.

    Et dès réception d’un avis de projet — ce que le ministère n’a pas encore reçu de la ville ou de BPR — précise Gilles Brunet, il pose toutes les questions nécessaires au promoteur pour déterminer d’entrée de jeu quelle direction il doit prendre.

    C’est pourtant la semaine prochaine, soit le 7 mars, que le conseil de Shannon doit approuver le règlement d’emprunt pour financer le projet. La population peut réclamer un référendum pour le bloquer si un nombre suffisant de citoyens signent le registre à cette fin.

    Différents organismes ont soulevé plusieurs inquiétudes à propos de la construction d’un quatrième barrage sur cette rivière à saumons, notamment parce que cela pourrait éliminer la possibilité de démolir les trois autres barrages en aval afin de libérer un jour la voie aux saumons vers le parc national de la Jacques-Cartier, créé notamment pour les protéger.

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    #61360

    jul écrit:

    Quote:
    Salut tout le monde,
    je me suis rendu compte que l’arrivée des voitures électriques est pour très bientôt(fin 2011). Sans vouloir faire de moi un philosophe, cela a soulevé quelques craintes.

    Mais, de façon réaliste, qui a plus de chances de gagner cette bataille, la beauté de la nature ou l’odeur du CASH? Malheureusement, je crois déjà connaître la réponse mais j’espère me tromper.

    T’as tout à fait raison concernant les autos électriques. Même si ça risque de ne pas être une proportion très importante de la production totale d’HQ au début, c’est un stress supplémentaire sur le réseau. Tout comme la climatisation, la popularisation des piscines chauffées, des spas, etc…

    Pour ce qui est de l’odeur du CASH, faudrait pas oublier que le Québec en a besoin d’argent. C’est la santé, le réseau routier, etc… qui souffriraient d’une baisse des exportations.

    Cela dit, je suis d’accord que les mini-centrales causent beaucoup de dommage par rapport à la production qu’elles apportent. Mais s’il y a encore des projets du genre, c’est que ça doit être rentable. Et le Québec n’est pas prêt à économiser son énergie, ni à payer 20 cennes du kWh, malheureusement…

    Ça serait si facile de trancher si c’était compètement noir ou complètement blanc. Malheureusement ce ne l’est pas, il faut donc juste trouver quels arguments sont les plus importants pour nous, et ça variera d’une personne à l’autre…

    F/lix

    #61366
    julien
    Membre

    Oui tu as raison sur la rentabilité et sur le fait que ce n’est pas tout noir ou blanc mais je pense que au point où on est rendu du côté environnemental, il faudrait commencer à réfléchir au conséquences avant de réfléchir au profit. Durant mes voyages tous les gens qui rêvaient de visiter le Québec voulait voir la grande nature à perte de vu et malheureusement ses endroits sont toujours plus difficiles à trouver.

    C’est vrai que le réseau routier et le système de santé coute très cher mais il faudrait peut-être essayer de réduire les nombreuses pertes avant de continuer à y injecter de l’argent sans se demander ou il s’en va. Il faut se l’avouer, malgré tout l’argent investi en santé, les résultats restent très modestes!!!

    On a au Québec une nature et des paysages à couper le souffle pourquoi pas essayer de la mettre à profit au lieu de l’envoyer se prostituer!

    #61367
    Sylvain Sauvageau
    Maître des clés

    Bonjour Julie,
    Pourrais-tu définir ce que tu entends par “au point où on en est rendu du coté environnemental” ?

    “La nature a perte de vue” C’est parce que quand on la trouve on fait une route pour s’y rendre et du coup on ne la voit plus.
    C’est comme celui qui trouve un super spot avec vue incroyable sur la rivière. Il achète le terrain, coupe tout les arbres, bâtie sa maison et invite tout le monde a venir voir.
    Résultat : quand tu es sur la rivière ou de l’autre coté y’a plus de vue du tout, juste des maisons…
    On va surement être encore surpris cette année en descendant la momo ou tewks a voir notre vue se désintégrer.

    Mais le Québec est grand, il reste encore beaucoup d’endroit où on peut se perdre et voir la nature a perte de vue. ;)

    Pour te donner un peu d’optimisme, d’autres solutions énergétique moins destructrices sont en développement, un jour elles deviendront réalité et seront abordables.

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