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On trouve dans la société maintenant plein de monde prêt à se tuer dans une chute mais incapable de jouer du coude dans la société sans sortir un mouchoir.
J’en fait le constat sans pouvoir l’expliquer, ça déborde mes compétences et connaissances.
C’est peut-être juste parce que je ne suis moi-même qu’un gros bûcheron, et n’ai en fait toujours été qu’une exception.
Mais je pense pas.
Encore une fois je fais le constat sans pouvoir l’expliquer, j’observe du monde qui veulent mener un combat politique mais sans se battre, sans accepter qu’il faut saigner du nez pour gagner.
Sans être dérangé par la diversité des personnalités et attitudes.Sans être d’accord j’ai édité mon post.
Est-ce suffisant ?
Ce qui reste ne vise personne il me semble.
Mais quelqu’un peut quand-même se sentir visé.
Dites-moi jusqu’où je dois réduire pour être toléré.
Sans être d’accord, mais bon, c’est un club privé et je n’ai aucun droit de tenter de m’imposer.La vraie tolérance c’est de tolérer l’intolérable.
En ce sens moi je pourrai vivre avec ce barrage, je suis résilient, donc capable de tolérer l’intolérable, même la diversité.Vous, si vous vous privez d’avoir tous les appuis en étant trop sensibles et “picky”, perdrez ce combat.
Le tolérerez-vous ?Et je signe toujours, donc assume toujours mes opinions seul et en mon nom seulement, Gilles Turcotte
J’ai toujours eu la même attitude, c’est un acte de lâcheté et de faiblesse que de demeurer respectueux face à quelqu’un qui te pisse dessus.
N’écouter personne lorsqu’on est un élu est comportement arrogant, méprisant et provocateur qui ne peut rester sans réplique.
On ne doit jamais laisser un despote s’installer dans une situation de pouvoir.Écouter ça coûte pas cher et c’est facile.
En ne faisant même pas le minimum il fait la démonstration qu’il ne mérite aucun respect.¨Être poli avec un despote est une grave erreur qui a été commise souvent dans l’histoire, avec à chaque fois de graves conséquences.
Un despote mange du monde poli pour déjeuner, et s’amuse de leur faiblesse.
Un despote est une mouche à écraser avec un canon.J’ai peut-être tord, mais je ne crois pas.
Je suis si accomodant avec ceux qui me respectent, que je peux me permettre d’être intraitable avec ceux qui me méprisent.La vie est surprenante, et le hasard toujours étonnant.
La semaine dernière en allant à la caisse pour mon hypothèque j’y ai appris que ma conseillère est une résidente de Shannon.
Une récente résidente.
Dans les nouveaux quartiers au nord …. Elle traverse donc le pont chaque jour ….Il appert qu’elle n’était pas du tout au courant du projet, et incidemment pas du tout d’accord.
Pour elle le site actuel fut un facteur dans son choix de lieux d’établissement, en tant qu’apport de qualité de vie.
Le barrage proposé est pour elle une hérésie, et le chantier en découlant une grande inquiétude.Il y a donc encore beaucoup d’appuis à rejoindre.
Je n’ai pas de temps, mais je peux donner de l’argent pour un envoi en lot par Poste-Canada à toutes les portes de Shannon.
Ceux qui ont du temps, partez un pot destiné à un envoi postal et j’y déposerai.Je terminerai en ajoutant qu’en septembre j’ai lancé une ligne à l’eau en écrivant au maire pour lui proposer un meilleur projet (ça fait juste 20 ans que j’ai ce projet dans ma tête).
Je lui ai demandé s’il était intéressé à connaitre ce projet, que nous serions plusieurs à ainsi devenir des alliés.
Je ‘ai même pas eu droit à un accusé-réception de politesse.Il y avait une mince possibilité pour que la présentation de mon projet éveille chez-lui un début de prise de conscience.
L’absence même de réponse polie démontre que cet homme est .On aurait pu recevoir plein de millions d’Ottawa pour ça.
Mais là on va en élection et on aura nada.
.C’est le piton sur lequel il faut appuyer.
Si tous les électeurs de Shannon ont l’occasion de prendre conscience que leur maire est un , à refuser l’idée d’un meilleur projet, ce premier mourra sans être né.Gilles Turcotte
C’est où exactement le stationnement ?
Celui que je connais est en face du centre de recherche de la base militaire.
C’est le bon ?ss_ écrit:
Quote:Tu n’es pas vraiment sérieux la, c’est du plat après la take out. 10 kmOui c’est vrai, dans ma tête je suis encore dans un univers de bateaux longs permettant de “descendre” les rivières.
Pt’être que je vais en arriver à acheter un canot et joindre un club de canot si je veux “descendre” des rivières.Mais maintenant que tu rafraichis ma mémoire c’est vrai que le plat était long, mais elle est belle la rivière sur ce plat.
(en septembre avec les couleurs c’est quelque-chose)
Faut savoir être zen parfois, ça aide à vivre plus longtemps.
Et faut savoir trouver du plaisir pas seulement dans les chutes à sauter.On peut s’ostiner sans fin comme ça, et personne ne changera sa vision …..
Je vous suggère de terminer sur la Momo et sortir en aval de la barrière du Séminaire.
Cette relativement courte section sur la Momo, en amont de la barrière, est écoeurante (toutes choses étant relatives évidemment).
À mon avis c’est de très loin la plus belle section de la Momo.
C’est hyper-dommage qu’on ne puisse mettre à l’eau 1km en amont de la barrière.On y cherche encore une pagaie …. et l’eau semblait bonne à boire.
Très intéressante proposition.
Je devrais y être avec mon kayak, mon canot de fibre et les filles dedans.
On descendra pas en canot de lac …. mais y’a un joli lac.Effectivement.
L’idéal pour la famille est de marquer un temps.
Mais pour avoir vécu pire, je sais que chaque jour passé efface trop de détails importants.
Le meilleur moment pour un debriefing c’est quand on tremble encore d’adrénaline.
La rivière ne tolère pas un excès de sensibilité.Il y a le respect de ceux qui ne sont plus.
Il y a le respect de ceux qui pourraient ne plus être.Gilles
L P écrit:
Quote:Désolé si j’ai été mal compris dans mes propos, je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de matériel de sécurité en rivière. Je voulais seulement dire qu’il y a un temps pour chaque chose et débattre sur les façons différentes dont on aurait agi n’est peut-être pas le temps maintenant. Ça s’appelle le respect Ce n’est pas un accident banal quelqu’un y a laissé sa vie. Les gens qui vivent des expériences semblables se questionnent beaucoup après de tels événements et souvent prennent le blâme sur eux. Il ont besoin de votre support pas de se faire dire ce qu’ils auraient dû faire ou ne pas faire. Certes il faut en parler et tous sortir grandis de tels événements pour essayer de trouver des solutions afin que de tels accidents se reproduisent le moins possible. La journée même où c’est arrivée est un peu trop tôt selon moi. Chaque chose en son temps. Ayez un peu de respect pour nos amis qui fréquentent eux aussi ce forum. Je crois que c’est clair maintenant. C’est mon opinion.Louis-Pierre
L P écrit:
Quote:Jayoz écrit:Quote:Ça démontre l’importance d’avoir un couteau sur son VFI et les risques de pagayer quand l’eau est basse.
Merci Marye pour les détails.Le fait d’avoir un couteau n’aurait peut-être rien changé d’ailleurs nous ne savons pas s’il en avait un.
Ce genre d’accident aurait pu arriver à n’importe qui, même à quelqu’un d’expérience.
Contentons nous d’offrir nos sympathies les plus sincères à ses proches.
Merci Marye pour les précisons.Je suis en total désaccord.
Les sympathies sont utiles à la famille en deuil.
Les leçons à tirer sont utiles à ceux qui pagaient encore.
La rivière peut être cruelle, et ne pardonnera pas les excès de sensibilité.Tous les pagayeurs en eau-vive devraient avoir un couteau sur la poitrine.
Ce n’est pas pcq dans ce cas-ci il était “possiblement” incapable de l’utiliser (ce qu’on ne sait pas) que ça ne peut pas servir.
Ça VA définitivement servir au premier intervenant sur les lieux, qui peut être n’importe lequel(laquelle) de nous.
Rien n’est plus enrageant que d’être impuissant.
Surtout lorsque c’est notre propre négligeance, nonchalance, qui nous rend impuissant.La leçon que moi je tire de ça, c’est que quand je suis passé là 1h plus tôt, je n’avais pas avec moi mes sac-à-corde, mousquetons, sangles et prussic, pour sauver du poids,
Ç’aurait pu être moi l’observateur impuissant.
Avec mon expérience, i should know better.Les accidents servent à nous rappeler qu’il faut être prêt pour le prochain.
Sachons ce que doit.
Répétons ce que doit.Gilles Turcotte
Le plan présenté est certainement inacceptable.
Pas pour une raison philosophique, mais bien pratique.
C’est la pire façon de construire quelque-chose (probablement la moins chère).
Ça ressemble à un harnachement du siècle dernier.
Ce n’est certainement pas un développement durable et les personnes qui ont immaginé ça devraient être dénoncés, non en tant qu’harnacheurs mais en tant que dinosaures.Moi ça fait 20 ans que j’imagine à cet endroit un aménagement qui donnerait à ce site une valeur mondiale.
En faisant une retenue d’eau en amont de l’ile il y aurait moyen d’amménager quelque-chose qui satisferait tout le monde, et les promotteurs, et les plaisanciers, et ceux qui développent le tourisme.
Ce site pourrait accueillir des coupes du monde de n’importe-quoi …. en même temps.
Un lit pour le rodeo, un pour le slalom, un petit rouleau et portefeuille pour l’initiation.
Imagine un championnat mondial en zone urbaine avec une rivière propre comment ça attirerait du monde et développerait le sport.
Mon opinion a toujours été que plus il y aura de plaisanciers, plus le cours d’eau sera en sécurité.
C’est vrai autant sur la rivière que sur le fleuve.
Ce site pourrait faire partie de l’offre de loisir de la grande ville (c’est accessible en autobus).Tant que ce site ne sera pas amménagé il représentera un intérêt pour les promotteurs.
Ce sera un long combat que nous perdrons.
La meilleure manière de mettre fin à cet intérêt (même longtemps après ta mort Yoland) est de remplir le vide avec quelque-chose qui plait à tous.
Il faut amménager pour éliminer le potentiel que représente l’état brut.
Ça doit rapporter pour satisfaire les promotteurs.
La solution n’est pas de dire non, mais de dire voici un compromis.
Conserver tous les rapides à l’état naturel est utopique.Gilles Turcotte
Et tant qu’à être parti, pourquoi ne pas discuter de l’amménagement possible à la chute Montmorency, dans le bassin et sous l’autoroute.
– Ce site est sans valeur naturelle ou écologique, puisqu’étant le restant d’un amménagement brutal.
– Augmentation de la valeur du site, donc de l’intérêt touristique, satisfaisant la sepaq.
– Visibilité extrême causant l’augmentation du sport.
– Offre de loisir de la grande ville garantissant la pérénnité du site.Les gros projet il faut en parler longtemps d’avance.
