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Projet élaboré par la Ville de Shawinigan tel que publié dans le journal locale:
http://www.lhebdodustmaurice.com/article-319939-Elections-municipales-des-conseillers-en-reflexion.htmlPour Gilles Marchand, le doyen du conseil à 75 ans, ce sont les résultats d’un examen médical en juin qui lui donneront le feu vert ou non. Élu pour une première fois en 1984, M. Marchand se dit encore «capable de faire l’ouvrage» même si dans son dernier mandat, une mauvaise chute du haut d’une échelle lui a écrasé sept vertèbres. Il caresse même un projet bien précis: aménager une centrale au fil de l’eau, de 50 mégawatts, avec le courant généré par le rapide des Hêtres.
Mais c’est quoi cette foutue manie de vouloir mettre des centrales électriques et des barrages partout, tout ça pour produire très peu d’électricité au bout du compte. Il me semble que la rivière Saint-Maurice a déjà son lot de barrages.
Même avec une centrale au fil de l’eau, fini le kayak au rapide des Hêtres, car voici à quoi ressembleraient les installations :
http://www.1to1energy.ch/fr/magazin/schaubilder_2/laufkraftwerk.htmlEn parlant de barrages, lisez ceci ceux que le sujet intéresse :
Sujet: Conférence sur les enjeux du développement hydroélectrique – le 29 avril prochain au Bucafin à Trois-Rivières
*IV^e Caravane solidaire du CDHAL*
*Des barrages qui ne font pas l’unanimité : d’une Amérique à l’autre*
L’hydroélectricité est généralement présentée comme une « /énergie verte
», /source de/ /développement pour les populations concernées par la
construction de barrages. Mais à quel point est-ce « vert » que
d’inonder 3 100 hectares de l’État d’Oaxaca au Mexique, comme veut le
faire le projet « Paso de la Reina »? Et que dire des 40 à 80 millions
de personnes qui ont été déplacées par les barrages hydroélectriques,
tel que l’évalue la Commission mondiale des barrages ?**Le Comité pour les droits humains en Amérique Latine (CDHAL) avec l’aide
de la Fondation Rivières questionnera les idées préconçues entourant le
développement de projets hydroélectriques, lors de la IVe Caravane
solidaire du 15 avril au 2 mai 2009, en traversant le Québec avec trois
femmes d’exception, spécialement venues pour parler de leurs
expériences. La Caravane comptera en effet à son bord une femme
autochtone chatina du Mexique et une militante salvadorienne,
représentantes d’organismes de défense des droits humains, ainsi qu’une
Innue de Pessamit/Bestiamites, retraitée de l’organisme Femmes
autochtones du Québec.Conférences, ateliers et rencontres avec le public québécois rythmeront
le passage de la Caravane dans différentes régions, afin que ces
invitées témoignent de la manière dont des projets de barrages
hydroélectriques ont affecté ou affectent leur communauté, dans un
contexte de mondialisation néolibérale.La IVe Caravane solidaire souhaite en particulier sensibiliser la
population aux enjeux du développement hydroélectrique et à ses impacts
sociaux-environnementaux, et soulèvera des questions brûlantes, en
référence aux grands projets tel que celui de la Rivière Romaine au Québec :– Dans quelle mesure les droits humains sont-ils respectés dans ces
processus ?– Ces projets de développement se décident-ils avec l’accord des
populations visées, tel que l’exige la Convention 169 de l’Organisation
Internationale du Travail ?– Les communautés concernées bénéficient-elles d’un accès complet à
l’information ?– Comment faire pour s’assurer que les populations locales et notamment
autochtones puissent tirer profit de ces projets de « développement » ?*_La Caravane solidaire viendra donner une conférence le mercredi 29
avril prochain de 17h à 19h au Bucafin, 920 Boul.Saint-Maurice à
Trois-Rivières. _*Retrouvez la programmation complète de la Caravane solidaire au
*www.cdhal.org *ou écrire à *caravane@cdhal.org*Fondé en 1976, le /Comité pour les droits humains en Amérique latine
(CDHAL)/ est une organisation indépendante qui participe aux luttes pour
la justice sociale en Amérique latine et sensibilise les Québécois-es
aux problématiques socio-politiques qui sévissent tant au Canada que
dans les pays latino-américains.Merci de diffuser ce message dans vos différents réseaux.
ça, c’est la pensée d’un de nos freres humains qui veut
profiter de la ressource d’une façon extremement differente
de nous ici.
C’est tjrs a recommencer, ils ne comprendront jamais…http://www.lhebdodustmaurice.com/article-381040-Duhaime-le-salut-de-Shawinigan-passe-par-la-PME.html
Yves Duhaime Le candidat à la mairie a énuméré quelques idées qu’il voudrait mettre de l’avant s’il était élu comme l’aménagement d’une centrale hydroélectrique au fil de l’eau aux rapides des Hêtres,
Bon c’est qui est de Trois-Rivière? J’ai une idée de projet qui peut intéressé votre politicien. Cela génère de l’emploie, une visibilité régional et des retombé économique. Bref le genre de truc qui allume les politiciens.
http://www.lhebdodustmaurice.com/article-387143…-Shawiniganspan.html
Shawinigan, productrice d’électricité? Yves Duhaime y croit et propose la mise sur pied d’ Hydro Shawinigan pour développer tout le potentiel hydroélectrique encore non exploité sur le territoire.
Le candidat à la mairie cible en priorité le rapide des Hêtres où selon lui circule autant d’eau que dans les turbines de Grand-Mère en amont et de Shawinigan en aval. «Une centrale au fil de l’eau assurerait une cohabitation harmonieuse avec les autres utilisateurs et les résidents», affirme-t-il, ajoutant que les lignes de transmissions qui passent par là sont un atout de plus dans son projet.Vérification faite auprès d’Hydro-Québec dit-il, la société d’État n’a jamais étudié le potentiel de ce site. «Il faut commencer par négocier la récupération des droits hydrauliques et après, entreprendre une étude sur le potentiel des lieux.»
Yves Duhaime croit qu’Hydro-Québec sera ouvert à discuter car ce n’est pas dans ses habitudes d’être maître d’œuvre des centrales de moins de 50 mégawatts. L’ex-ministre des Ressouces naturelles utiliserait les bénéfices générés par les barrages de la Ville pour les investir dans un fonds dédié au développement des PME.
Les frais onéreux reliés à la construction de telles installations n’effraient pas le candidat à la mairie. «Une fois les ententes de vente d’énergie avec Hydro-Québec conclues, les banquiers vont nous courir après!»
En prenant en exemple une transaction de 600 millions$ récemment conclue entre Hydro-Québec et Abitibi-Bowater à propos d’une centrale de 350 mégawatts à Manicouagan, Yves Duhaime en arrive à la conclusion qu’un mégawatt vaut environ 3 millions$ en 2009.
D’autres sites méritent d’être analysés dit-il, mentionnant au passage les chutes Beaupré et de Saint-Gérard, sur la rivière Shawinigan. «La chute de Saint-Gérard a déjà été identifiée en 1998 comme ayant un potentiel de un mégawatt par le ministère des Ressources naturelles.»
Dans le but d’apaiser les craintes qui sont souvent rattachées à la construction de centrales, Yves Duhaime précise que le tout se ferait en harmonie avec l’environnement. Il propose par exemple d’aménager un accès à la rivière Saint-Maurice sur la rive Ouest, entre Shawinigan et Grand-Mère, et de réserver la rive Est pour la construction domiciliaire comme cela se fait déjà près du rapide des Hêtres. «Les terrains là-bas se vendent environ 100 000$ le lot. C’est comme ça qu’on va arriver à élargir notre base de taxation», termine-t-il.
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