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Je suis sûr qu’on a beaucoup à gagner en utilisant un petit kayak qui a du mordant même dans des conditions à un peu plus difficiles, comme à Tewks au niveau où tu l’as descendu récemment. Mon river play m’a certainement forcé à trouver des réponses à des questions que je ne me serais pas posées avec un Nomad ou un Shiva, par exemple. Je me serais peut-être payé un peu moins de nages; mais c’est en suivant un play boat à Tewks qu’un jour j’ai réellement compris comment orienter le kayak (gîte, incidence, assiette) pour franchir différents mouvements d’eau. Comme toi Mathieu, je pense maintenant à m’acheter quelque chose de plus volumineux…
Mieux vaudrait que tu le remplaces. C’est ce que j’ai fait avec le mien qui était complètement déchiré.
En gros:
1] Tu le coupes le plus près possible de la manche;
2] Tu frottes avec un papier sablé la partie restante, qui se trouve à l’intérieure de la manche et sur laquelle tu colleras le nouveau gasket;
3] Tu mets ensuite de l’Aquaseal sur la partie que tu as frottée;
4] J’ai pris une boîte de conserve, des magazines… afin que le contour de la manche soit bien tendue;
4] Tu déposes le nouveau gasket…Ça fonctionne alors que je ne suis pas particulièrement habile de mes mains!!
Tu peux trouver plus de détails sur les sites des fabricants.
Avec la pluie prévue pour dimanche, on pourrait descendre à toute vitesse Grand Remous lundi ou mardi en fin pm et s’arrêter au rouleau voir ce qu’on peut faire. Je ne peux pas avant 16h30-45.
J’ai l’impression que le gars s’en sort parce que la chance finit par lui sourire, si j’ose dire. Une fois complètement sous le surplomb, on ne sait pas ce qui peut se passer : une cavité aurait pu le piéger par exemple…
Qu’est-ce que les techniques de sauvetage permettent de faire dans pareille situation, c-a-d quand le kayakiste a encore la tête hors de l’eau?
On voit qu’une traction directe avec les cordes sans système de poulies semble très difficile, voire impossible, en raison de la force du courant. Essayer une traction en Z? Il faut pouvoir atteindre le kayak, trouver des points d’ancrage, et mettre en place le dispositif peut prendre du temps. C’est pas facile!
Pat, il te faut un kayak de criterium. Je suis sûr que tu pourrais descendre la momo A en moins de 30 minutes avec un débit adéquat! Mais il faut de l’entraînement pour piloter ce genre de kayak pas très manoeuvrable.
Peut-être partant pour demain mais je crois que la momo A était à point ce soir. Peut-être les 3 Saults…Peut-on, et dans l’affirmative, comment s’entraîner à sortir d’un rouleau à rappel, voire d’un rappel, autrement qu’en tentant une nage, dont l’issue peut être pire que tout?
Quelques pistes dont je ne suis pas sûr:
– S’entraîner à surfer latéralement dans des rouleaux bien collant; apprivoiser, démystifier la bête; apprendre à gérer son stress dans une telle situation; faire des appuis efficaces, alterner avec des propulsions pour tenter de sortir par les côtés si la morphologie du rouleua/rappel le permet;
– Faire la même chose en s’exerçant à pratiquer des appuis en suspension profond dans l’espoir d’accrocher un courant d’eau salvateur; Faut trouver le bon rouleau pour ça!
– S’entraîner à esquimauter dans les rouleaux;
– D’autres idées???Quelqu’un m’a dit que les freestylers ont de meilleures chances de bien se débrouiller dans de telles situations car il ont l’habitude de composer avec des rouleaux bien collants afin d’y réaliser des cartwheels, des loops,… C’est peut-être ça la clé. Réhabilitons la popularité qu’avait jadis le rouleau du Président!!
